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20 ans de Havanoscope !
Par supercigare,
le 10 novembre 2017
Le Havanoscope a 20 ans cette année. Plus de 200 cigares testés chaque année et toujours les meilleures adresses pour acheter et fumer un havane… Retour sur quelques couvertures emblématiques !
- En octobre 1997 paraît le premier Havanoscope (daté 1998), dans un format tabloïd. Il recense tous les havanes faits main alors disponibles en Europe – tous ne le sont pas, surtout en France, et les collecter pour les déguster est un parcours du combattant. Vingt ans plus tard, un constat s’impose : plusieurs marques ont disparu, telles que Belinda, Cabañas, Caney, Cifuentes, Gispert, La Corona, La Escepcion, Siboney, Troya.
- Le Havanoscope 2001 titre sur l’événement le plus considérable de ces vingt dernières années dans le monde du cigare : les havanes sont enfin millésimés ! L’année de mise en boîte est clairement indiquée et lisible par tous. Dorénavant, nous n’aurons plus besoin, ni les journalistes ni les amateurs, de décrypter un code secret au dos des boîtes pour connaître l’année de fabrication des vitoles et juger ainsi de la qualité du millésime.
- Fin 2008, le catalogue des havanes s’allège considérablement en se débarrassant notamment de vitoles faites à la machine qui ne sont plus conformes à la dénomination d’origine protégée qui se met en place à Cuba. Le Havanoscope, lui, décerne pour 2009 dix « coups de coeur » : Bolivar Royal Coronas, Cohiba Siglo III, Cohiba Maduro 5 Genios, H. Upmann Connoisseur N° 1, H. Upmann Magnum 46, Montecristo Especial, Partagas Super Partagas, Romeo y Julieta Short Churchills, Saint Luis Rey Double Coronas, Saint Luis Rey Serie A. Une seule vitole a été arrêtée depuis: le Double Coronas.
- Le Havanoscope 2010 affiche sa nouvelle présentation, à l’image d’un univers Havane rationalisé et plus lisible. Les Éditions limitées et les Éditions régionales se sont installées dans le paysage, les amateurs du monde entier (États-Unis exceptés) ont accès via les distributeurs à la totalité de la production disponible. Les responsables cubains repensent l’image de leurs marques en y introduisant des gammes comme, cette année-là, la série Open de Montecristo. Quelques exemples de prix en 2001 ? Partagas D4 : 8,69 euros ; Romeo y Julieta Churchills : 12,20 euros ; Cohiba Esplendidos : 22,87 euros ; Montecristo N° 4 : 6,40 euros.
- Le Cohiba BHK 54 est désigné Havane de l’année dans le Havanoscope 2014. Les Behike, dernière grande innovation cubaine, ont été présentés en 2010. Ils ont la particularité d’inclure une quatrième feuille de tripe – appelée medio tiempo – qui, cueillie au sommet du plant, se caractérise par sa nervosité et sa puissance. Malgré leur prix élevé et leur rareté, leur succès fut immédiat et ne s’est pas démenti depuis. Les trois vitoles Cohiba Behike figurent toujours au sommet de la hiérarchie des marques cubaines aujourd’hui.
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